La Casa Aida
La suite de notre parcours en Equateur, est motivee par une francaise qui s occupait de l auberge dans laquelle on residait . Elle nous conseille d aller a la esperanza, 2700 m d altitude, au Nord de Quito, et juste a cote d Ibarra. La bas, selon elle, on pourrait loger dans une auberge sympa et faire de l adaptation a l altitude.On suit donc ses conseils et l on quitte Quito et les grandes villes pour se refugier dans la campagne.
L objectif pour nous serait de faire le Cotopaxi, volcan en activite le plus haut du monde, avec ses 5 897m. . . Il est donc conseille de faire plusieurs ascensions pour s adapter au manque d oxygene, et aussi de s assurer que l on ait pas le mal des montagnes.
On y arrive le jeudi 10 mai en debut d apres midi, acceulli par Jose, petit fils de la proprio. On tombe sur une auberge tout coloree, toute mimie, assez immense puisque pouvant accueillir jusqu a 70 personnes.
Jose nous propose de suite d escalader le Culbiche, volcan de 3800m (800 d ascension). . . Autant dire que j ai failli pleurer . . . La premiere heure a ete horrible, avec Mathilde et Jose qui galopaient tranquillement devant . . .
L ascension s est quand meme faite, avec un petit lac au niveau du cratere. . . Donc tout content d arriver en haut, certes tout essouffle mais l ascencion fut belle, on dominait des grandes etendues vertes, au dessus des nuages
.Cratere du Culbiche.
Le probleme quand on commence une ascension a 14 heures, et bah, il fait nuit tot, alors il faut finir la descente dans le crepsucule, puis le chemin de retour dans la nuit. Une bonne ame nous a sauve en nous prenant en stop.
Le soir, rencontre avec la fameuse Aida (casa Aida = maison de Aida). On tombe sur une delicieuse mamie de 75 ans, tenant son auberge depuis 36 ans. Toute petite la mamie. Deja je suis bien plus grand qu elle, et ensuite Matitilde aussi . . . No comment
Aida avait decide d ouvrir cette auberge suite a la reception d une douzaine d italiens trempes jusqu aux os, demandant l hebergement dans les annees 70. C etait decide, sa vocation etait d accueillir les touristes et de leur offrir tous ses bons soins. Apres quelques travaux la maison ouvrit. Elle fut refuge de nombreux touristes donc, de nombreux hippies et d un certain Bob Dylan. Aida eut quelques problemes dans les annees 80, accusee de fournir des champignons hallucigenes a ses chers hotes.. .
Actuellement, elle reccueille bien moins de touriste, puisque nous etions que tous les deux la deuxieme nuit.
Choucoutes.
Dorlotes.
Maternes.
Bref le pied ¡¡¡¡¡¡¡¡
Le lendemain, journee plutot repos, avec balade dans une hacienda (ferme) tenue par fernando, qui sympa, nous laisse entrer dans son immsense domaine prive. Plusieurs hectares dans un cadre magnifique. Hotel, balade nature, balade a cheval, elevage . . . Nous allons donc rendre visite a des petits condors, recueillis blesses depuis une dizaine d annees. Trois couples peuvent ainsi se reproduire tranquillement, les petits etant relaches dans la nature.
On voit egalement nos premiers lamas . . .
Bernard, et Serge .